L'Europe et le monde au XIXe siècle
CORRECTION DE L'ACTIVITE 3: l'unité italienne

Les revendications nationales italiennes (Q1): au Congrès de Vienne en 1815, l'Italie n'est considérée que comme une simple mention géographique, car elle reste divisée en plusieurs Etats. Plusieurs de ces derniers sont sous influence autrichienne, la Lombardie et la Vénétie étant annexées pat l'empire autrichien. Mazzini, un patriote italien, fonde en 1831 le mouvement Jeune Italie. Il souhaite unifier les Italiens qui forment une nation grâce à leur langue et leur histoire commune. L'unité permettrait de se libérer la tutelle autrichienne et de faire du commerce dans toute l'Italie sans avoir à franchir des frontières. Une tentative d'unification lors de la révolution de 1848 sous la conduite du royaume de Piémont-Sardaigne échoue.
Une unité menée par le Piémont (Q2): le royaume du Piémont est le plus puissant Etat italien. Son roi Victor-Emmanuel II est un libéral et il s'appuie sur un premier ministre très actif, Cavour, et un révolutionnaire motivé, Garibaldi. Ensemble, ils mènent à bien l'unité italienne entre 1859 et 1870: dans un premier temps grâce à l'alliance française en 1859-1860, puis grâce aux mouvements révolutionnaires qui renversent les princes italiens en 1860. Le royaume d'Italie est proclamé en 1861 et s'agrandit grâce à l'alliance prussienne de la Vénétie en 1866 et Rome est prise en 1870.
Une unité fragile et incomplète (Q2): ce sont des hommes issus des Etats du Nord de l'Italie qui ont mené l'unité et qui donc conservent le pouvoir. Une division très nette entre un Nord riche et industrialisée et un Sud plus rural et pauvre apparaît. De plus, le pape se considère depuis la perte de ses Etats comme prisonniers du nouvel Etat italien et conseille aux catholiques de ne pas participer à la vie politique du pays. Enfin, Trieste et les montagnes du Trentin restent aux mains de l'Autriche.
CORRECTION ACTIVITE n°4: l'unité allemande

Otto von Bismarck (Q1 et 2): c'est un noble prussien (1815-1898) qui entame une carrière de diplomate avant de devenir en 1862 chancelier (=premier ministre) du roi Guillaume Ier de Prusse. Dès cette date, il affirme vouloir faire l'unité de l'Allemagne "par le fer et par le sang". C'est dans cette optique que Bismarck écrase le Danemark en 1864 et l'Autriche en 1866. Toute l'Allemagne du Nord est alors rattachée à la Prusse.
La guerre franco-prussienne (Q3 et 4): Bismarck a besoin d'une guerre contre la France pour réunir les Etats allemands du Sud à la Prusse. C'est pourquoi il provoque la France à l'été 1870 amenant celle-ci à lui déclarer la guerre. La Prusse passe ainsi pour la victime et reçoit le soutien des Etats du Sud de l'Allemagne. Les Français, moins nombreux et avec une artillerie inférieure en qualité, sont vaincus à Sedan en septembre 1870 et Paris est assiégée.
L'unité allemande achevée (Q4 et 5): La France signe le traité de Francfort en février 1871 qui permet l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne. La France doit aussi verser 5 milliards francs-or au titre des dommages de guerre aux Allemands. Bismarck proclame l'empire allemand à Versailles en janvier 1871, humiliée la France développe alors un esprit de revanche.