L'Allemagne en 1945 (Q1): le pays et sa capitale, Berlin, sont divisés en 4 secteurs d'occupation. Amérciains, Britanniques et Français occupent l'Ouest du pays et Berlin-Ouest, les Soviétiques l'Est du pays et Berlin-Est. Staline est toutefois inquiet face aux débuts de la reconstruction de l'Ouest où une monnaie unique entre en fonction, le Deutschmark.
Le blocus de Berlin (Q1): Staline organise le blocus de Berlin-Ouest entre juin 1948 et mai 1949 pour faire pression sur les Occidentaux. Les Américains mettent en place un pont aérien pour nourrir les 2 500 000 Berlinois de l'Ouest qui met en échec le blocus. Suite à cette crise, deux Allemagnes voient le jour: la RFA à l'Ouest et la RDA à l'Est.
Le mur de Berlin (Q2): entre 1949 et 1961, près de 3 000 000 d'Est-allemands fuient le régime communiste de la RDA pour aller en RFA via Berlin. L'URSS fait alors pression sur la RDA qui en août 1961 bâtit un mur de 155 km de long fermant tous les accès à Berlin-Ouest. En 1963, le preésident Kennedy dans son discours "Ich bin ein Berliner" dénonce la faillite du système communiste qui enferme ses citoyens derrière le mur de la honte.
Fidel Castro (Q3): il est cubain et s'empare du pouvoir par la force après des années de clandestinité et de lutte armée contre la dictature pro-américaine en place en 1959. Il est communiste révolutionnaire et devient dans les années 1960 une icône du bloc communiste.
La crise des missiles de 1962 (Q3): inquiet face aux menaces américaines, il se range derrière l'URSS en 1960. Les Soviétiques veulent installer des rampes de missiles dans l'île de Cuba qui seraient ainsi capables de menacer les Etats-Unis et de frapper Washington en 1962. Kennedy décrète le blocus militaire de Cuba, le monde retient son souffle en imaginant l'apocalypse nucléaire. Un conflit mondial est évité quand les navires soviétiques en route pour Cuba font demi-tour.
Conséquences: le monde entier prend conscience de l'équilibre de la terreur qui pèse sur lui avec les armes nucléaires. Une ligne téléphonique directe (le téléphone rouge) est mise en place entre Washington et Moscou pour gérer plus efficacement les prochaines crises et, en 1971, le premier traité de limitation des armes nucléaires est signé.