Ayant démissionné en janvier 1946 de la direction du GPRF, de Gaulle condamne la faiblesse de la IVe République. La guerre d'Algérie s'éternisant sans que les gouvernements successifs n'arrivent à régler la situation, de Gaulle, suite à des manifestations des Pieds-Noirs à Alger, revient au pouvoir en mai 1958.

La Constitution de la Ve République est acceptée par les Français en octobre 1958, de Gaulle est élu président de décembre de la même année. La stabilité politique conférée par les nouvelles institutions permet d'avoir une majorité stable au Parlement. De Gaulle donne l'indépendance aux colonies d'Afrique noire en 1960 et met fin à la guerre d'Algérie en 1962. Il met en place une monnaie stable, le nouveau franc en 1960, qui brise l'inflation. Par référendum en 1962, les Français accepte que le président soit élu au suffrage universel direct.

En politique étrangère, si la France reste l'alliée des Etats-Unis, de Gaulle veut que le pays puisse être indépendant de l'influence américaine. Il dote le pays de l'arme nucléaire en 1960, quitte le commandement intégré de l'OTAN et ferme les bases américaines en France en 1966.

Dans un contexte de guerre froide, la France dialogue avec l'URSS et la Chine de Mao, entretient des relations de coopération avec les pays africains francophones et se réconcilie avec l'Allemagne (traité d'amitié de l'Elysée en 1963).