La Révolution française
Bataille de Valmy le 20 septembre 1792
 
L'exécution de Louis XVI
Extrait du film réalisé à l'occasion du bicentenaire de la Révolution en 1789. Les scènes ont été tournées à partir des témoignages de l'époque et des travaux d'historiens. Le film est donc très proche de la réalité. Louis XVI ne manque pas de courage le jour de sa mort.
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Les armées des rois d'Europe (les Coalisés) menacent toutes les frontières du pays en 1793. Le gouvernement doit aussi faire face aux révoltes intérieures (fédéralistes girondins et royalistes en Vendée).
 
Le roi et sa famille sont en prison depuis le 10 août 1792, la monarchie est tombée. Néanmoins, le gouvernement provisoire à Paris doit faire face aux armées autrichiennes et prussiennes. Le 20 septembre 1792, les Prussiens sont vaincus à Valmy et ne menacent plus la capitale. Le 21 septembre 1792, la République est proclamée.

PARTIE 1: la Patrie en danger

  1. Le procès du roi
  • Un roi coupable? Louis XVI est jugé par les députés de l'Assemblée nationale entre novembre 1792 et janvier 1793. Il est reconnu coupable de trahison et la mort est votée à une courte majorité. (voir la vidéo) Il est exécuté le 21 janvier 1793.
  • Tuer le roi: les députés estiment que la mort du roi signifiait aux yeux de tous la mort de la monarchie. Il fallait selon eux en passer par là pour que la République vive.
  • Le reste de la famille royale:Marie-Antoinette est jugée et exécutée en octobre 1793. Les enfants subissent les aléas de la Révolution: le jeune prince Louis (XVII) est mis au cachot où il meurt de mauvais traitements en 1795. La princesse Elisabeth, âgée de 17 ans en 1795, est échangée contre des prisonniers français et part en Autriche (elle décède en 1851 en exil).
  1. 2. Les divisions politiques
  • Les Girondins: c'est un parti politique qui siège à l'Assemblée nationale entre 1792 et 1793 à droite du président de séance. On le nomme parti girondin, car ses chefs sont des élus du département de la Gironde (Bordeaux). Ce sont des républicains modérés qui aimeraient éviter les violences populaires et mettre un terme rapidement à la guerre.
  • Les Montagnards: c'est un parti politique qui siège à l'Assemblée à gauche du président de séance. On le nomme parti montagnard, car ses chefs siègent sur les gradins en haut à gauche de l'hémicycle. Leur chef le plus important est Robespierre. Les Montagnards s'appuient sur le peuple pour faire avancer la Révolution et veulent exporter celle-ci en Europe:.
  • Le coup d'Etat du 2 juin 1793: le Girondins qui dirigent le pays depuis septembre 1792 sont jugés trop mous par les Montagnards. S'appuyant sur la foule parisienne, Robespierre fait arrêter puis exécuter les chefs girondins.
  1. 3. La 1ère Coalition et les révoltes
  • Les ennemis de l'extérieur: la mort de Louis XVI résonne comme un coup de tonnerre dans toute l'Europe. Craignant pour leur propre pouvoir, l'ensemble des monarchies européennes entre en guerre contre la France et menace toutes ses frontières (voir carte). Les rois forment une alliance militaire, la 1ère Coalition.
  • Les ennemis de l'intérieur: les amis des Girondins qui ont été exécutés se révoltent dans les provinces en 1793 (Normandie, Provence, Bordeaux...). Les royalistes se soulèvent la même année en Vendée puis en Bretagne en s'appuyant sur les paysans de ses territoires. (voir carte)

PARTIE 2: la politique de la Terreur


  1. Robespierre et le Comité de Salut public
  • Une situation exceptionnelle: Robespierre met en place un système provisoire le temps que les ennemis de la Révolution soient écrasés. Pour cela, il crée le Comité de Salut public qui peut prendre des décisions rapides sans passage par l'Assemblée. Il installe aussi un tribunal révolutionnaire qui doit juger et condamner rapidement les suspects.
  • La loi des suspects: mise en place par Robespierre, elle prévoit l'arrestation de tous ceux qui sont soupçonnés d'être hostiles à la République. Sont visés les partisans des Girondins, les royalistes, les nobles, les prêtres... Beaucoup sont ainsi arrêtés et attendent à Paris et dans les grandes villes de province leur passage devant le tribunal révolutionnaire avec crainte.
  1. 2. La Terreur en marche (juin 1793-juillet 1794)
  • Des mesures exceptionnelles: les prix des denrées de base sont bloqués pour éviter les abus dans les commerces. La levée en masse des hommes de 18 à 45 ans est décrétée permettant à l'armée de compter 700 000 hommes en 1794. Les lieux de culte sont fermés et le calendrier chrétien est remplacé par le calendrier révolutionnaire.
  • Une forme de violence légalisée: prêt de 200 000 personnes déclarées suspectes sont arrêtées et emprisonnées dans l'attente de leur jugement. 10 000 personnes sont guillotinées à Paris. La révolte vendéenne est écrasée dans le sang,
  1. 3: La fin de la Terreur
  • La Terreur ne se justifie plus: les armées françaises repoussent les menaces extérieures et écrasent les révoltes (voir carte). A Fleurus, les Autrichiens sont écrasés en juin 1794. Des montagnards commencent à réclamer la fin de la Terreur suite à cette victoire. Robespierre les fait guillotiner! (voir vidéo)
  • La chute de Robespierre: excédés par la poursuite de la Terreur et craignant pour leur vie, les députés font arrêter Robespierre et ses amis. Ils sont exécutés sous les cris de joie de la foule le 28 juillet 1794.


La Terreur (1793-1794)
Présentation de la politique de la Terreur et à partir de 2mn44s de cette vidéo débute un extrait du film La Révolution française sur le même thème.
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Les montagnards se divisent sur la suite de la Terreur 1794
Certains montagnards comme Camille Desmoulins ou Georges Danton, trouvent que la Terreur va trop loin et s'opposent à Robespierre en lui demandant d'y mettre fin.
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Exécution de Robespierre le 28 juillet 1794