CORRECTION DE L'ACTIVITE n°1: la restauration de la monarchie (1814-1848)
La prudence de Louis XVIII (Q1): il est installé au pouvoir par les vainqueurs de Napoléon Ier en tant que frère du dernier roi, Louis XVI. Le nouveau roi se montre prudent et donne une Charte constitutionnelle au royaume évitant ainsi de tomber dans l'absolutisme et il confirme les principaux acquis de la Révolution en conservant notamment le Code civil. A sa mort, son frère, Charles X, ne montre pas les mêmes précautions en se faisant sacrer en 1825 à Reims selon les anciens usages de la monarchie française.
Les erreurs de Charles X (Q2): roi entre 1824 et 1830, Charles X s'appuie sur le parti-ultra royaliste nostalgique de l'Ancien Régime pour faire face à la poussée des libéraux qui défendent les héritages de la Révolution. Sa tentative de museler la presse en juillet 1830 déclenche la révolution dite des "Trois Glorieuses". Le peuple de Paris se soulève et prend les armes contre l'armée du roi. Le tableau "La liberté guidant le peuple" met en scène ces événements avec Marianne, allégorie de la République coiffée du bonnet phrygien et portant le drapeau tricolore, qui est entourée du peuple sur une barricade. Pour empêcher une proclamation de la république, les modérés proclament Louis-Philippe Ier d'Orléans roi et pousse Charles X à l'abdication.
La monarchie de Juillet (Q3): Louis-Philippe Ier a bonne réputation auprès de la bourgeoisie, car il a jadis combattu dans les armées de la Révolution. Face au peuple qui se méfie de lui, il donne au royaume une Charte plus libérale et élargit le droit de vote au suffrage censitaire. Seulement la crise économique commencée en 1847 et l'affaire des cocardes tricilores foulées aux pieds par la garde royale déclenchent une révolution en février 1848 qui provoque la chute du roi.
Bilan: La Restauration et la monarchie de Juillet ne dure pas, car la question centrale du droit de vote empêche une population largement acquise aux idées de la Révolution d'adhérer aux régimes successifs. Ce sont les atteintes à ces acquis qui provoquent les révolutions de 1830 et 1848. De plus, Louis-Philippe Ier a empêché la proclamation de la République en 1830.